(il faut cliquer sur les photos pour les voir en plus grand, sinon c'est triste)
Depuis le temps que j'en entendais parler, de cette Fête des Lumières, je mourrais d'envie de voir ça de mes propres yeux. J'ai donc décidé de m'expatrier pour un week-end (et un peu plus). Voici le compte rendu en images de quelques jours formidables, passés en compagnie de gens absolument géniaux <3
Vous remarquerez que certaines images manquent un peu de netteté... À ma décharge, les photos de nuit sans trépied ni flash - parce que le flash, ça craint - c'est pas facile ^^'
Arrivée à Lyon en tout début d'après-midi vendredi, mon premier contact avec la fête a l'aspect de néons roses dans le métro. Tout de suite, ça met dans l'ambiance, je ne me réjouis que davantage de la tombée de la nuit.
Comme le veut la tradition, samedi soir nous allumons des petites bougies que nous disposons sur le bord des fenêtres et sur le balcon. Malheureusement, le vent et la pluie ne leur accordent qu'une très courte espérence de vie. Mais qu'est-ce que c'est joli, le temps que ça reste allumé *o*
La vitrine décorée d'un salon de coiffure, des projection lumineuses sur les bâtiments, un boullier géant installé au milieu d'une place... Je découvre tout ça avec emerveillement, c'est beau, ça brille, c'est plein de couleurs... Le temps d'un week-end, je me prends pour Alice au Pays des Merveilles *o*
Depuis le bord du Rhône (je crois, peut-être que c'était la Saône, je m'y retrouve pas avec toutes ces rivières :p), la Basilique de Fourvière et son éclairage de film d'horreur qui surplombe la ville.
Arrêtées à un feu rouge, nous pouvons admirer un hibou géant, projeté contre la fenêtre d'un immeuble.
J'ai commencé par en photographier juste une, pour la montrer à mes anciens camarades de classe (on a beaucoup souffert sur un examen qui avait pour thème la Fête des Lumières, l'année passée). Et puis c'est devenu un jeu, en photographier le plus possible, avec des cadrage, des “mises en scène” différentes. Ça m'amuse beaucoup, et je réussis sans difficulté à faire passer ça en tant que “déformation professionnelle” ^^
(j'en ai une quinzaine en tout, je vous épargne ça :p)
De gros cubes lumineux qui changent de couleur, installés au bord du Rhône. L'installation que j'ai préférée, d'où la quantité de photos (qui m'ont vallu quelques moqueries d'ailleurs, m'en fiche :p). J'ai bien envie d'en adopter un et de le ramener chez moi, mais on doute de réussir à en subtiliser un sans que personne ne s'en apperçoive. Pendant qu'on traverse le pont, on entend un type raconter que l'artiste a expliqué qu'il s'agit de la représentation d'un écran géant qui a explosé. Les cubes sont donc, logiquement, des pixels (ça me fait plaisir ^^).
Une boule à neige géante, installée autour de la statue de Je-Sais-Plus-Quel-Roi à cheval (et sans étriers), en face d'une gigantesque grande roue sur laquelle Anne-Laure refuse de m'accompagner (petite joueuse ^^). Le vendredi soir, il n'y a pas beaucoup de monde et nous avons la chance de pouvoir nous approcher, j'en profite pour photographier la statue sous tous les angles.
Alors que nous repartons de cette place (ou avant qu'on y arrive ?), une femme nous arrête dans la rue, l'air un peu perturbée. "Excusez-moi, vous savez où elles sont les illuminations, à Lyon ? Parce qu'il y a plein de gens dans la rue mais sinon, y'a rien..." Nous la dévisageons un instant sans trop savoir si elle est sérieuse ou si elle se moque de nous, Anne-Laure lui demande si elle a vu la Place Bellecour ou celle des Terreaux. "Ben oui, mais y'a rien." Nous n'insistons pas, et cette question des plus pertinente deviendra notre petite private joke du week-end :)
Une moquette rouge, des tables, des chaises, une vendeuse de vin chaud... Une place transformée en salon qui donne vraiment envie de s'y arrêter (malgré le froid ^^')
Après avoir manqué de mourir étouffées (voire carrément étranglée, dans le cas de Claudie) au milieu d'une foule bien compacte, nous arrivons sur la Place des Terreaux au centre de laquelle se trouve une gigantesque boule aux faces colorées translucides. Des formes kaléïdoscopiques sont projetées sur les murs des bâtiments qui entourent la place.
Samedi soir, le retour à la maison se fait en suivant le parcours formé par une vingtaine de boites en bois abritant diverses installations. C'est très varié, parfois ludique, parfois conceptuel. Sur les photos, une surface étoilée qui ne se dévoile que lorsqu'elle est photographiée au flash, et des ronds lumineux avec lesquels on peut s'amuser, créer des formes, des mots, des compositions colorées.
